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Le SAMOURAI

 

    Vous connaissez surement le superbe film  "Le dernier     Samouraï", en voici la bande annonce :

https://www.youtube.com/watch?v=FuU2RgMzI9U

 

 

 

 

En voici maintenant la vraie  l'histoire,  celle  de  JULES BRUNET  : 

https://www.youtube.com/watch?v=GNsswwE3VZI

 

De tout temps le Samouraï fut source de fascination, guerrier japonais redoutable, les Samouraï sont connus pour leur courage et leur combativité. Emblème de la culture japonaise du 16e siècle, le mythe du Samouraï fait encore partie aujourd’hui de notre imaginaire collectif.

Pendant près d’un demi siècle, ces guerriers ont marqué l’histoire par leur courage et les nombreuses batailles qu’ils ont livrées. De nombreux récits nous révèlent leur ingéniosité, leur inventivité et la qualité de leur   culture générale.

Je vous propose en quelques lignes de partager ma passion  pour ces grands guerriers.

 

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Le mot signifie « celui qui sert ». Le samouraï est au service d’un seigneur. Il est uni à ce seigneur par un code qui exige une loyauté absolue.

Le Bushi combat à cheval, revêtu d’un heaume et d’une armure souple faite d’étroites bandes d’acier liées entre elles par des cordes ou des pinces.

Samourai

 

Seul le samouraï est autorisé à utiliser les armes suprêmes de la guerre. Sur le champ de bataille, il portait le sabre de cavalerie, le Tachi (parfois son katana) et un Tanto. le Katana était un long sabre à deux mains.

Le wakizashi, un sabre court, était appelé "le gardien de l'honneur du samourai", et était utilisé lors du seppuku. C'est une arme riche de sens et de symboles.

Le wakisashi était utilisé pendant la « vie civile » lorsque le Bushi ne se battait pas et était la seule arme qu’il gardait à l’intérieur d’une habitation. A l'époque Edo, les Samouraïs, reprenant les traditions des Bushis conservèrent l'utilisation des deux sabres ( Katana et wakisashi) en les associant définitivement sous le nom de Daisho.

Le samouraï est un guerrier qui combat pour son seigneur, sans qu’aucune morale dictée par une foi puisse mettre une limite aux actes qu’il commet.
Cette fidélité fanatique se marie avec le goût de la guerre. On lui enseigne de ne pas avoir peur de la mort, afin de se battre de façon optimale, sans que sa survie ne vienne perturber le combat.

Reportage ARTE sur les samouraïs

https://www.youtube.com/watch?v=SBI9KiiIdqg

 

Combat de samouraïs

 

 

Au combat, le samouraï emporte souvent la tête de son ennemi. Le Katana est également destiné à ce sinistre usage. Le Samouraï travaillait, et était payé par son seigneur. Mieux il travaillait, mieux il était payé.

Le fait de trancher la tête d’un ennemi vaincu permettait d'apporter une preuve de victoire à son seigneur, pour justement être payé plus.

Le masque qu’il porte est censé intimider l’adversaire par des expressions menaçantes.

Il vit pour la guerre et comme le prescrit le bushido : » un samouraï doit vivre et mourir l’épée à la main ».       

Le pouvoir des samouraïs est resté entier jusqu’en 1600. Puis, les shoguns de la famille des Tokugawa instaurent la paix.
Les samouraïs perdent alors progressivement leur raison d’être.

Suite aux nombreuses batailles, les samouraïs sans seigneurs (ou rônins = homme vague) arpentaient les chemins et louaient leurs services au plus offrant. D'autres furent obligés de travailler aux champs ou en tant qu'artisans, dans une extrême pauvreté, tout en gardant tout de même leur statut de samouraï, qui les place dans le japon féodal au dessus des paysans et des marchands.

 

Documentaire 15 minutes sur la vie du SamouraÏ :

https://www.youtube.com/watch?v=aB6RZ12tJNk

 

LE BUSHIDO :  code moral du samouraï

 

 

 

 

En fait, il existe une méprise sur le terme qui désigne le code des samouraï, résidant dans la mystification de certains faits par les historiens, notamment japonais. Parmi les classes existaient les bushi, sous-officiers et officiers inférieurs, et les buke, officiers supérieurs appartenant à la noblesse. Les samouraïs font partie de la catégorie des buke, et leur code est le buke-shô-hatto. Seulement, il existe une fiction où est employé le terme bushido en tant que code des samouraïs, c'est de là que l'on tire cette définition de bushido. Mais en réalité le code se nomme buke-shô-hatto (武家諸法度).

Sources du bushido

Ce code de vie a emprunté au Bouddhisme l'endurance stoïque, le respect du danger et de la mort; au Shintoïsme, le culte religieux de la Patrie et de l'Empereur ; au Confucianisme, une certaine culture littéraire et artistique ainsi que la morale sociale des « relations » : parents-enfants, maître et serviteur, époux, frères, amis. Mencius fut également une grande source d'inspiration pour le bushido. Notons que le Bushido n'est pas le premier "code de chevalerie" du japon médiéval. En effet, largement avant le bushido existait le "code de l'arc et du cheval". Le Bushido, écrit au XVIIe siècle avec la mentalité de l'époque, c'est-à-dire pacifiste et politiquement correcte (au point d'en devenir aberrant parfois, mettant en place jusqu'à une sorte de culte de la mort chez les samouraï qui, ne vivant plus en période de guerre, souhaitaient tous mourir au champ d'honneur par tous les moyens possibles et imaginables et le plus jeune possible pour compenser), était largement critiqués par de nombreux samouraï de l'ancienne école. Le Hagakure, recueil de pensées d'un de ces hommes, vante les mérites des préceptes du code de l'arc et du cheval et critique ouvertement le nouveau code du guerrier (sans le nommer puisqu'à cette époque le terme de bushido n'existait pas. Il ne fut officialisé qu'au milieu du XVIIe siècle).

Un code très strict

La plupart des samouraïs vouaient leur vie au bushido, un code strict qui exigeait loyauté et honneur jusqu'à la mort. Si un samouraï échouait à garder son honneur il pouvait le regagner en commettant le seppuku (suicide rituel), que l'on connaît mieux en occident sous le terme de « hara-kiri » ou « l'action de s'ouvrir le ventre » (hara : le « ventre », siège du ki (puissance, énergie) et kiri : « coupe »). Cependant, il faut noter une différence non négligeable entre seppuku et hara-kiri. Le seppuku permettait à un guerrier vaincu de se donner la mort et de pouvoir ainsi mourir avec son honneur (le vainqueur abrégeait ensuite ses souffrances). Le hara-kiri était une façon de se donner la mort qui permettait de retrouver son honneur suite à un événement considéré comme déshonnorant (lacheté, traitrise...). Dans le Japon féodal, on parlera de hara-kiri pour une personne se donnant la mort suite par exemple à une humiliation (adultère par exemple) et de seppuku pour une personne assumant une défaite et se donnant la mort (guerrier perdant une bataille). Cette nuance est sensible et importante dans la compréhension du bushido.

Sous sa forme la plus pure, le bushido exige de ses pratiquants qu'ils jugent efficacement le moment présent par rapport à leur propre mort, comme s'ils n'étaient déjà plus de ce monde. C'est particulièrement vrai pour les formes initiales de bushido ou de budō. D'ailleurs, les traditionalistes critiquent les formes plus tardives  : « ils raisonnent clairement avec l'idée de rester en vie dans l'esprit. » Le créateur est le maitre Sokö Yamaka.

 

Magnifique armure de Samouraï. 

 

LE SERMENT DU SAMOURAI 

 

"Je n'ai pas de parents, je fais des cieux et de la terre mes parents.

Je n'ai pas de demeure, je fais de Tan tien ma demeure.

Je n'ai pas de pouvoir divin, je fais de mon honnêteté mon pouvoir divin.

Je n'ai pas de fortune, je fais de ma docilité ma richesse.

Je n'ai pas de pouvoir magique, je fais de ma personnalité mon pouvoir magique.

Je n'ai ni de vie ni de mort, ma vie et ma mort ne font qu'un.

Je n'ai pas de corps, je fais de mon stoïcisme mon corps.

Je n'ai pas de Yeux, je fais du flash de l'éclair mes yeux.

Je n'ai pas d'oreilles, je fais de ma sensibilité mes oreilles.

Je n'ai pas de membres, je fais de ma promptitude mes membres.

Je n'ai pas de lois, je fais de mon autodéfense ma loi.

Je n'ai pas de stratégie, je fais du droit de tuer celui de protéger ma stratégie.

Je n'ai pas de dessein, je fais de la saisie instinctive de l'opportunité mon dessein.

Je n'ai fais pas de miracle, je fais du respect de la loi mon miracle.

Je n'ai pas de principes, je fais de mon adaptation en toutes circonstances mon principe.

Je n'ai pas de tactique, je fais de la vacuité et de la plénitude ma tactique.

Je n'ai pas de talents, je fais de mon esprit prêt à réagir mon talent.

Je n'ai pas d'amis, je fais de mon esprit mon ami.

Je n'ai pas d'ennemis, je fais de l'imprudence mon ennemie.

Je n'ai pas d'armure, je fais de ma bienveillance mon armure.

Je n'ai pas de château, je fais de mon esprit inébranlable mon château.

Je n'ai pas d'épée, je fais de mon non-être mon épée."

 

 

 

 

 

 

 

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